Famille Surabhi, à la vie à la scène
Synopsis
Dans une grande ville moderne de l’Inde, une famille d’acteurs perpétue depuis 128 ans une tradition théâtrale ancestrale. Les soixante-cinq membres de la famille Surabhi, y compris les enfants, jouent des pièces qui mêlent les légendes indiennes, du Mahabharata aux facéties et aux merveilles d’un théâtre populaire. Histoires extraordinaires qu’ils racontent avec une incroyable inventivité et beaucoup d’enchantement. Une Inde plus vraie que nature qui emprunte à l’imagerie populaire ses plus belles lettres de noblesse : couleurs saturées, décors grandioses, profusion d’ors et de bijoux composent ce spectacle total où la musique, le chant, la danse et les effets spéciaux traduisent la puissance du merveilleux. La grande famille vit dans des habitations faites de tôles sur un sol en terre battue. Le documentaire s’immerge dans le quotidien des Surabhi qui vit au rythme du théâtre : le plateau est le salon, les loges sont aussi les chambres à coucher, les enfants font leur devoir devant les miroirs de maquillage, les actrices font la cuisine dans les coulisses pendant la représentation, les acteurs sont aussi techniciens… Tout est mêlé chez Surabhi. Ils sont des « artisans » du théâtre, dans le plein sens du terme. Babji, le chef de famille mène sa troupe, moments simples de partage, de répétitions et de discussions techniques, séances de maquillage et de peinture de décors. Jusqu’à l’annonce extraordinaire d’une invitation à se produire en Europe : les Surabhi vont quitter l’Inde pour la première fois afin de présenter leurs spectacles devant un public occidental.
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« Il est délicieux, ce film. Joyeux, drôle, philosophique, pédagogique, merveilleux. Ces gens, c’est ma famille, c’est nous, en plus grands, plus forts, plus courageux, plus innocents, plus vrais, plus savants. Ils sont aussi beaux à la cuisine qu’en scène, dans le parc ou emmitouflés à Metz dans la magnifique séquence de la cathédrale. (…) J’espère, oh mon dieu, j’espère qu’ils vont bien et réussissent à tenir contre vents et marées. D’ailleurs ce ne sont pas les vents et les marées qui nous font du mal. Au contraire. Ce sont les barrages et les sécheresses de notre époque qui les menacent ».
Ariane Mnouchkine
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Coproductions
Les Productions de l’œil sauvage avec la participation de France 5, les soutiens du CNC, de la Procirep Angoa, l’aide au développement de la Région Lorraine.
Soutiens
CNC, Procirep Angoa, Aide au développement de la Région Lorraine
Sélections festivals
Etonnants voyageurs, Week-end documentaire Portraits de Vie de Vernosc-Lès-Annonay, Mumbai International Film Festival, Festival Nova Lus Da India (Portugal)